Scotch whisky

Scotch whisky est le nom fréquemment utilisé pour qualifier le whisky en provenance d'Écosse. Cette appellation est protégée par une loi de 1988, le Scotch Whisky Act, qui stipule que le scotch doit être distillé et vieilli en Écosse.



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  • Personne ne sait lorsque l'art de la distillation du scotch whisky est né en ... La production de whisky était particulièrement répandue dans les villages, ... Actuellement, il y a plusieurs types de whisky et plus de 100 distilleries en Ecosse, ... (source : golf-midi-pyrenees)

Scotch whisky est le nom fréquemment utilisé pour qualifier le whisky en provenance d'Écosse. Cette appellation est protégée par une loi de 1988, le Scotch Whisky Act[1], qui stipule que le scotch doit être distillé et vieilli en Écosse.

Réglementation

Le texte précise que :

«Whisky sert à désigner un spiritueux
(a) élaboré par distillation d'un moult de céréales qui a été

(i) saccharifié par diastase du malt qu'elle contient, avec ou sans ajout d'autres enzymes naturelles,
(ii) fermenté par l'action de levures, à un degré d'alcool de moins de 94, 8 % du volume de façon à ce que le distillat ait un arôme et un goût dérivés des matières premières utilisées ;
(b) vieilli pendant au moins trois ans dans des tonneaux en bois d'une capacité n'excédant pas 700 litres.»

Histoire

La première trace de whisky en Écosse remonte à 1494. C'est une note se référant à la production d'eau-de-vie dans un document officiel l'Exchequer's roll qui précise «8 bolls of malt to Friar John Cor, by order of the King to make aqua vitæ» témoignage d'une pratique déjà bien installée. On considère le plus souvent que les moines de Dal Riada firent profiter les Écossais de leurs connaissances dans le domaine de la distillation quand ils vinrent évangéliser les Pictes de Calédonie.

La distillerie Strathisla

Au XVIe siècle, la mise au point de dispositifs de refroidissement à eau[2] permettent une nette amélioration qualitative qui accélère le développement économique du whisky écossais. La dissolution des monastères anglais puis écossais amène les moines à se fondre à la population ainsi qu'à communiquer leur savoir-faire. Si la revente d'eau-de-vie en Écosse n'est licite que pour les barbiers et chirurgiens depuis 1505, elle est parallèlement devenue une activité courante à la ferme où le surplus de grain est distillé.

Dès le début du XVIIe siècle, le parlement écossais tente de contrôler la consommation d'alcool qui pose problème dans les Hébrides en interdisant l'importation de liqueurs du continent. Les lois passées en 1609[3], 1616 puis 1622 ont pour effet d'encourager la production locale. En 1644, une mauvaise récolte met en évidence un risque de pénurie en orge liés à l'expansion de la production du whisky. Une taxe est instaurée sur l'eau-de-vie, et l'activité de distillation légalement limitée. La fin du siècle marque les débuts de l'industrialisation de la production avec l'accroissement de la taille des alambics d'une taille artisanale (de 100 à 250 l) à une production de masse.

Le Traité d'union qui rattache l'Écosse à l'Angleterre en 1707 impose l'homogénéisation des taxes entre les deux pays. C'est le coup d'envoi d'un essor de la contrebande et d'un affrontement entre les clandestins et les «Excisemen» chargés de collecter les taxes qui durera jusqu'au XIXe siècle. En 1713, l'instauration d'une taxe sur le malt provoque une révolte, affaiblit la consommation de bière locale (produite à base d'orge malté) et facilite la production domestique (non soumise à la taxe) de whisky. En 1756, une récolte catastrophique amène les autorités à interdire toute distillation sur le territoire écossais, portant un coup qui plus est à l'industrie légale qui fait faillite en masse (baisse de 90 % à 200 000 litres par an, le whisky «privé» représente alors dix fois plus). En 1777 à Édimbourg, on compte huit distilleries légales contre plus de 400 alambics. En 1781, afin d'enrayer le phénomène, la distillation domestique est interdite (elle était jusque-là tolérée sous réserve que le whisky produit soit réservé à l'usage personnel) et la délation est récompensée par une prime. Les distillateurs clandestins profitèrent fréquemment de cette prime en révélant l'emplacement de leur ancien équipement vétuste pour pouvoir s'en offrir un neuf.

Parallèlement, de grandes distilleries légales s'installent dans les Lowlands, produisant des alcools de mauvaise qualité à partir de céréales non maltées. La production est en particulièrement nette augmentation et la distillation structure l'activité économique de la région, exploitant le charbon des mines proches, nourrissant le bétail à partir du moult de production et inondant le marché britannique.

En 1784, le Wash Act cherche à simplifier le dispositif de taxation pour le rendre plus efficace. Les contrôles sur les distilleries officielles sont renforcés, la production est encouragée dans les Highlands par des taxes allégées sous réserve que la production ne soit pas exportée. Qui plus est , une taille minimum des alambics est imposée. À l'approche de la révolution industrielle, la production clandestine s'intensifie toujours dans les Highlands alors que la qualité de ces whiskies est connue supérieure à celle des Lowlands.

La distillation ne devient légale qu'avec l'Excise Act de 1823.

Les régions de production

On peut distinguer cinq grandes régions qui produisent chacune des whiskies particulièrement reconnaissables :

Parmi les 32 distilleries qui ont existé à Campbeltown, seules deux subsistent : Springbank et Glen Scotia

Notes et références

  1. (en) Scotch Whisky Act 1988 (texte complet)
  2. Ils seront peaufinés au siècle suivant en donnant au conduit d'échappement une forme de serpentin. D'autre part, c'est à la même époque que la forme des alambics s'allonge au niveau du col pour se rapprocher du dessin actuel. Ces modifications facilitent l'élimination des impuretés.
  3. les Chiefs of the Isles votent les Statutes of Icolmkill donnant la possibilité la saisie de tout alcool en provenance du continent

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 28/03/2009.
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