Tequila

La tequila, est une boisson alcoolisée produite au Mexique à partir de l'agave bleu appelé agave tequilana.



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Eau-de-vie - Gastronomie mexicaine

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Définitions :

  • Eau-de-vie distillée à partir du jus produit par l'agave bleu Tequilana Weber. Spécialité mexicaine produite seulement dans certaines... (source : fr.wiktionary)
  • c'est une eau-de-vie obtenue par distillation des fruits fermentés de l'agave récoltés dans une région délimitée localisée au cœur du ... (source : 1001cocktails)
Bouteilles de tequila de plusieurs marques

La tequila (en espagnol : el tequila mot masculin), est une boisson alcoolisée produite au Mexique à partir de l'agave bleu appelé agave tequilana.

En langue française le mot est masculin ou féminin[1]. Pour obtenir l'appellation «tequila», cette boisson doit être exclusivement produite dans l'État de Jalisco et quelques municipalités des États de Nayarit, Michoacán, Guanajuato et Tamaulipas.

Le nom est un éponyme d'une ville, d'une vallée et d'une montagne localisées dans l'état de Jalisco.

Étymologie

Le mot vient de téquitl (en náhuatl) qui veut dire «travail» ou «fonction» et de tlan qui veut dire «lieu». Le mot tequio se refère aux travaux des champs.

Histoire

Au départ, les Mésoaméricains ne connaissaient pas le procédé de la distillation. L'unique boisson alcoolisée qu'ils tiraient des agaves était le pulque au degré d'alcool faible (6-8 degrés GL Gay-Lussac).

Les Espagnols, à la recherche d'une eau-de-vie plus forte, introduisirent en Nouvelle-Espagne au XVIIe siècle, le processus de la distillation que les Arabes avaient eux-mêmes introduit en Espagne au VIIIe siècle [2].

L'arrivée du train au Mexique a permis à l'industrie du tequila de s'étendre vers d'autres destinations. Progressivement le tequila passe du statut de produit régional à celui de produit national, puis mondial dans la seconde moitié du XIXe siècle ; avec la modernisation du port de Veracruz, il s'exporte toujours plus aisément.

Après la Deuxième Guerre mondiale, la demande de tequila s'accroit fortement, si quoiqu'en 1950 le nombre de champs d'agaves a augmenté de 110 % comparé à 1940.

Depuis qu'il s'exporte en quantité, le tequila ordinaire est devenu cher (et hors de prix dans ses versions haut de gamme) pour les Mexicains les plus modestes qui lui préfèrent des alcools meilleur marché.

Composition et fabrication

D'après l'appellation d'origine Tequila, le tequila doit contenir depuis peu au moins 60% d'agave de la variété Azul (bleue) d'une espèce d'agave nommée Agave tequilana Weber, cultivée dans les États de Jalisco, Guanajuato, Michoacan, Nayarit et Tamaulipas, les 40% restants venant d'alcools de sucre. [3]. Auparavant 51% d'agave suffisaient.

Les tequilas de qualité supérieure et plutôt chers mentionnent 100% Agave, contrairement aux produits bon marché de qualité inférieure (mais respectant les normes mexicaines particulièrement sévères pour l'exportation) vendus le plus souvent en France dans les grandes surfaces pour lesquels le pourcentage n'est pas mentionné et dont les noms de marques paraissent fantaisistes et quelquefois incongrus aux yeux des Mexicains.

Types de tequila

Il existe trois sortes de tequila officiellement reconnus : [4], Blanco (blanc), reposado (reposé) et añejo (vieilli).

Le «blanc» transparent est obtenu directement après la seconde distillation. Nombre de connaisseurs le préfèrent, car selon eux, son goût est plus pur.

Le «reposé» s'obtient ensuite à partir du tequila blanc qu'on laisse reposer aux moins deux mois dans des tonneaux de chêne ; son goût est un peu plus suave que le blanco. C'est le plus consommé au Mexique.

Le «vieilli» ou añejo doit rester au moins un an dans les mêmes barriques. Sa couleur est plus foncée que le précédent, et il a un goût de bois plus prononcé. [5]

Les qualificatifs tels que oro, plata, artesanal, especial, azteca, antigua reserva, reserva, etc. ne sont pas officiels ; ce ne sont que des qualificatifs employés par les producteurs, ce qui n'enlève rien à la particulièrement grande qualité de la majorité d'entre-eux.

Dégustation

Habituellement, dans les classes moyennes mexicaines, le tequila se boit avec du sel et une rondelle de citron vert : on saupoudre le dessus de la main gauche de sel, on place le citron vert entre le pouce et l'index. On lèche le sel, on boit le verre de tequila d'un seul trait puis on mord dans la rondelle de citron vert. Cette façon de faire, devenue obsolète, est l'objet de démonstrations touristiques.

Le tequila añejo se prête davantage à la dégustation et se boit pur. On lui préfére le tequila blanc pour les cocktails.

Le tequila entre dans la composition de nombreux cocktails, comme le tequila sunrise d'origine américaine ou la Margarita (Cocktail Margarita) dont l'invention remonterait à Margaret Sames (une américaine qui l'aurait découvert en 1948 dans sa villa d'Acapulco) ou, selon une autre version, en hommage à Marjorie King (dite Margarita au Mexique bien que la traduction anglaise exacte devrait être Daisy... ), une actrice américaine qui prétendait qu'il n'y avait que deux boissons alcoolisées : le Cointreau et le Tequila... [6].

Les cocktails à base de tequila servis dans les lieux touristiques de masse tels que Cancún, Mazatlán, Puerto Vallarta, Acapulco, etc. n'ont pas grand chose à voir avec l'authenticité mexicaine ; ils sont servis pour faire plaisir au consommateur étranger et dépendent fréquemment de la fantaisie et des stocks de liqueurs des barmans locaux.

Marché

La consommation mondiale de tequila est répartie de la manière suivante :

La Chine et l'Argentine en font des copies vendues sous le nom de Tequila. L'Afrique du Sud produit elle aussi une copie vendue sous le nom d'Agava[8].

Liens externes

Notes et références

  1. d'après le CNRTL
  2. Extraits du livre : Le Mezcal Mythique, Ultramarine éditeur, Paris, 1985.
  3. Artes de México, déjà cité page 36.
  4. Artes de México - Guía del Tequila, édition bilingue espagnol /anglais, México DF, 1998, ISBN 968-6533-77X.
  5. Artes de Mexico, déjà cité, page 34.
  6. Artes de México, déjà cité, page 54.
  7. la Cronica de Hoy, Mexico, DF. 21 de julio 2008.
  8. la Cronica de Hoy, Mexico, DF. 21 de julio 2008.

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 28/03/2009.
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