Lambig
Le lambig est un des noms donnés à une eau-de-vie de cidre fabriquée en Bretagne. Aussi nommée localement gwinardant, odivi ou lagout, c'est l'équivalent breton de la Goutte dans le reste de l'ouest de la France, et plus exactement de l'AOC de calvados, en Normandie.
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Définitions :
- l'eau-de-vie de pomme se dénomme lambig en pays bretonnant et goutte en pays gallo. (source : fruitsdebretagne)
Le lambig est un des noms donnés à une eau-de-vie de cidre fabriquée en Bretagne. Aussi nommée localement gwinardant, odivi ou lagout, c'est l'équivalent breton de la Goutte dans le reste de l'ouest de la France, et plus exactement de l'AOC de calvados (ou calva), en Normandie.
Commercialisé, il titre généralement 40% d'alcool. Il est utilisé en cuisine, en digestif, plus rarement en apéritif. Vieilli en fûts de chêne pendant 4 ans, il est alors nommé «fine Bretagne» (AOR — Appellation d'origine réglementée depuis 1999).
Production fermière traditionnelle
Le mot lambig est le résultat de l'évolution phonétique de l'emprunt lexical du mot alambic en moyen-breton, l'appareil ayant donné son nom au produit : le lambig est en effet obtenu par distillation de cidre dans un alambic. Le cidre est chauffé jusqu'à évaporation de l'alcool. Un dispositif de refroidissement sert à condenser les vapeurs et de récupérer le distillat qui titre alors à peu près 70%. Cet alcool concentré peut ensuite être coupé avec de l'eau pour ramener son titre à à peu près 50% en volume.
On distille généralement une barrique de cidre (225 litres) pour obtenir 20 litres de lambig. L'opération est effectuée, pour le compte des exploitants producteurs de cidre, par des distillateurs professionnels itinérants (ou bouilleurs de crus) qui se déplacent d'un village à l'autre.
En France, la production d'alcool est limitée à 20 litres de lambig par an et par exploitation agricole[1].
Bibliographie
- Les cidres et leurs eaux-de-vie — François de Beaulieu aux éditions Ouest-France (2000)
- Mythologie, Légendes & Histoire des Boissons en Bretagne et Ailleurs — Gildas Jaffrenou (1987)
- Pommes et cidres de Bretagne, Avaloù ha sistr Breizh — Yann-Ber Kemener aux éditions Skol Vreizh (2005)
Références
- ↑ Définition et régime fiscal des bouilleurs de cru : code général des impôts, art. 315 et s. et 1825 A et art. 37 et s. de l'annexe I. Les articles modifiés en 2003 font état de 10 litres par an et par exploitation, avec arrêt définitif de cette activité de distillation en 2013.
- Site des enfants de l'école publique de Saint Yvi
- Distillerie des menhirs
- Comité Cidricole de Développement et de Recherche Fouesnantais et Finistérien
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