Damassine
Damassine est le nom d'une petite prune issue d'une des variétés du prunier de Damas : le damassinier. La damassine est rose-rouge côté soleil et jaune-orange côté ombre.
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Culture du canton du Jura - Eau-de-vie suisse - Eau-de-vie - Prune
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- ... La damassine est à deux doigts d'obtenir définitivement son AOC.... La damassine est une petite prune rouge venant de Damas, en Syrie.... (source : romandie)
- La damassine est une petite prune rouge venant de Damas, en Syrie.... la poire à botzi devient le 16e produit agricole inscrit au registre AOC.... (source : archives.lematin)
Damassine est le nom d'une petite prune issue d'une des variétés du prunier de Damas : le damassinier. La damassine est rose-rouge côté soleil et jaune-orange côté ombre.
La damassine serait une sélection locale de la prune de Damas, importée en Europe par un Comte d'Anjou, qui l'a découverte à Jérusalem lors de la cinquième croisade vers 1220. Les premières références à cette culture dans la région jurassienne remontent aux environs de 1860, et de nombreux témoignages démontrent l'attachement de longue date des Jurassiens à la production de Damassine[1].
Eau de vie
La damassine est aussi le nom d'une excellente eau-de-vie produite en Suisse dans le canton du Jura à partir de cette prune.
Les damassines, parvenues à maturité en août, ne se cueillent pas. On ramasse les fruits à la main quand ils tombent au sol, une fois mûrs. Une fois ramassés, les fruits sont mis entiers en tonneau, sans être ni dénoyautés ni broyés. On procède alors à la distillation avec des alambics respectant les traditions pour obtenir une eau-de-vie qui titre au moins à 40°. Enfin, elle doit être vieillie deux à trois ans avant consommation[1].
La production est d'environ 10 000 à 12 000 bouteilles par an[1].
Elle bénéficie, depuis le 16 août 2007, d'une Appellation d'origine contrôlée accordée par l'Office fédéral de l'agriculture (OFAG), qui a conclu qu'elle revêt le caractère d'appellation respectant les traditions, indispensable à sa classification comme AOC. [2] Cette décision fait l'objet d'un recours devant le Tribunal administratif fédéral par un important producteur des hauteurs du Landeron dans le canton de Neuchâtel, Jean-Pierre Murset[3], qui conteste que l'aire géographique retenue pour l'AOC ne se limite qu'au territoire du canton du Jura.
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